Robert STEINDECKER
Le président fondateur
Robert STEINDECKER 1910 – 1989
Robert STEINDECKER a consacré une grande partie de sa vie à aider les jeunes en difficulté. Privé de sa liberté pendant la guerre (placé en camp d’internement), alors qu’il rejoignait les Forces Françaises Libres en Afrique du Nord, il a été profondément marqué par les conditions de son incarcération.
Visiteur de prisons, il a apporté aide et réconfort à de nombreux détenus, mais considérait qu’il fallait avant tout agir en amont et notamment auprès des plus jeunes. C’est ainsi qu’il devint un des premiers « délégués bénévoles à la liberté surveillée », et qu’il contribua en novembre 1957, à la création de l’Association « Club 57 Feu Vert ».
Banquier, éditeur, galeriste d’art, son activité professionnelle fut intense. Ce n’était pas un notable, mais un homme de terrain qui privilégiait les contacts humains. Cet homme, de cœur et de progrès, était révolté par les injustices d’une société qu’il jugeait impitoyable envers les plus faibles. Exigeant, engagé, dérangeant, parfois provocant, bousculant les uns et les autres pour que les choses aillent plus vite, il savait être présent, attentif aux plus démunis, solidaire du travail des éducateurs.
En 1977, soucieux de pérenniser l’action engagée, avec le soutien de son épouse Suzon, il transforme l’association en fondation qu’il dote d’un patrimoine et de ressources propres. Toute sa vie durant, il n’aura eu de cesse d’agir pour que le plus grand nombre se voit offrir une nouvelle chance.
Fondamentalement philanthrope, il a mis au service des autres une partie de sa vie et de sa fortune. Deux de ses enfants ont poursuivi son engagement, et renouvelé la gouvernance dans le respect des valeurs initiales. Claudine GUTHMANN a ainsi assuré la présidence de 1999 à 2008, Jean-Marc STEINDECKER a été Président de 1989 à 1999, puis de 2009 à ce jour.
Les actions de la Fondation, portées par un profond humanisme, ont ainsi pu perdurer et se développer dans le respect des valeurs d’origine. Grâce à leur mobilisation, leur engagement, leur disponibilité, le patrimoine de la Fondation a été préservé et entretenu. Une gestion saine et rigoureuse a été mise en œuvre, respectueuse des personnes.
Avec le Conseil d’administration, ils ont garanti un dialogue social constructif, tout en assurant un soutien sans faille aux professionnels.
Tous deux ont su favoriser les innovations des professionnels en s’appuyant sur l’expertise de terrain afin d’imaginer les réponses adaptées aux problématiques rencontrées et à leurs évolutions.