La Fondation
Après avoir été créée en 1957 par un homme engagé, Robert STEINDECKER, la Fondation Jeunesse Feu Vert possède aujourd’hui un socle solide de valeurs et d’engagements sur lesquels elle continue de se construire. C’est dans les quartiers populaires de Paris qu’est née la prévention spécialisée. Une première action de ce qui deviendra plus tard la Fondation Jeunesse Feu Vert, avant de s’étendre au département de l’Essonne, puis dans les Hauts-de-Seine et enfin en Seine-Saint-Denis. Cette histoire particulière est notre patrimoine. Cet engagement initial où les bases d’un format spécifique d’intervention sociale se sont construites est notre fondement.
Depuis 1957, les valeurs qui animent la Fondation et ceux qui y travaillent sont les mêmes : un engagement éducatif indéfectible vis-à-vis des jeunes et de leurs familles, un professionnalisme sans faille, la solidarité, la tolérance et le respect de la diversité. Les services de la Fondation accueillent et accompagnent des enfants, des adolescents, des jeunes adultes et des familles qui apprécient la relation de confiance établie avec les éducateurs. Car seule la confiance permet de retrouver des perspectives d’espoir et d’avenir.
Pour ce faire, il faut prendre son temps et bien mesurer ses choix. C’est ainsi que nous en sommes arrivés très progressivement à dépasser les 300 salariés et intervenons dans 4 départements avec 7 établissements et services. Mais ce développement n’est pas une finalité : il s’agit avant tout de répondre aux besoins (des publics, des territoires, des pouvoirs publics), en garantissant la qualité du service et la bonne intégration des nouvelles actions et/ou associations qui demandent à nous rejoindre.
La véritable richesse de la Fondation ce sont les professionnels, éducateurs.rice.s, les enseignant.e.s, les formateur.rice.s, les psychologues. En première ligne, ils sont confrontés quotidiennement à ces jeunes et ces familles marginalisés et savent comment répondre à une demande qui est, le plus souvent, un appel au secours. Je n’oublie pas le personnel administratif et les personnels techniques, qui œuvrent dans l’ombre. Il est nécessaire que ces professions, faites d’engagement et de conviction, soient globalement mieux reconnues et valorisées. Je n’oublie pas non plus les cadres qui soutiennent au quotidien leurs équipes, ainsi que les directions, qui garantissent le bon fonctionnement des structures, le tout, dans l’intérêt des personnes accompagnées et la bonne mise en œuvre des projets d’établissement et de service.
Le secteur social connaît des difficultés de recrutement sans précédent. Le risque de désaffection existe. Le recul des vocations, la faible attractivité des métiers du fait d’un manque de reconnaissance fragilisent le secteur. Comme pour tous les métiers dédiés à la personne, l’époque est charnière… Il est donc nécessaire de rappeler le rôle de ces professionnels pour rendre notre société plus inclusive.Tout cela ne peut exister sans argent public.
Sans but lucratif, la Fondation, tout en défendant la singularité de son approche et ses valeurs, a toujours eu à cœur de répondre aux besoins des pouvoirs publics et des territoires qui la soutiennent et l’accueillent. Cela se fait au travers d’un dialogue sincère et respectueux avec les autorités compétentes.
Nous recevons également des dons qui nous aident à consolider nos actions associatives.
Nous remercions toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans ce que nous faisons au quotidien et qui soutiennent nos interventions.
Jean-Marc STEINDECKER,
Président