La Maison Coquerive reste coquette
Semaine 2 du confinement
On se perfectionne sur l'organisation et on reste présents
pour les familles qui en sont très reconnaissantes.
Nous échangeons beaucoup pour apaiser les conflits et
permettre à chacun de trouver des espaces de respiration.
Les salariés sont en lien permanent avec le service,
par mail ou téléphone.
Décès de Jean-Pierre DUFOUR
Le président,
le conseil d'administration,
le personnel de la Fondation Jeunesse Feu Vert,
ont la tristesse de faire part du décès de
Jean-Pierre DUFOUR
avocat honoraire,
ancien membre du Conseil de l'Ordre,
ancien secrétaire de la Conférence des avocats du barreau de Paris,
officier de la Légion d'honneur,
chevalier de l'Ordre de Dannebroth,
Ancien vice-président de la Fondation Jeunesse Feu Vert.
Jean-Pierre Dufour a participé à la création de la Fondation pour laquelle il n'a ménagé ni son temps ni sa peine pendant près de 50 ans.
Sa rigueur morale, ses conseils toujours judicieux, sa chaleur humaine, son amitié et sa disponibilité sans limites nous ont immensément aidés.
Ils s'associent à la peine de sa famille et de ses proches.
Qui suis-je? Où je vais?
9 jeunes de deux quartiers de Belleville ont été soutenus par les équipes éducatives de Belleville et de Pyrénées afin de réaliser un séjour Paris-Londres à vélo. Ce projet s’est construit dans un état d’esprit de co-construction totale avec le groupe de jeunes à travers une vingtaine de réunion collective et de discussions/réflexions individuelles. Réalisé sur 9 mois, il a entrecroisé 7 axes : la préparation physique (2 week-ends et 5 sorties à la journée), l’apprentissage mécanique (stage d’une semaine à la cyclofficine) ; les recherches de financements; l’accompagnement individuel des jeunes ; le travail avec les familles ; la prévention aux addictions et à la nutrition ; la sensibilisation à un « bon usage » des réseaux sociaux. Le projet a pu aboutir à 9 jours de séjours : 6 jours de vélo et 3 jours à Londres. Suite à ce projet, de nombreuses démarches, notamment en lien avec la scolarité et l’insertion professionnelle, ont été entamées avec les jeunes.
Projet en partenariat avec la Philharmonie de Paris et les enfants des Jacquets
Article paru en décembre 2019 dans le magazine parisien du 19ème arrondissement.
Il s’agit d’un projet en partenariat avec la Philharmonie de Paris auquel les enfants des Jacquets ont participé.
Journal réalisé par les enfants des Jacquets (octobre 2019)
Aujourd’hui, les enfants des Jacquets sont fiers de vous présenter leur numéro pour octobre 2019.
Découvrez le nouveau journal des petits journalistes des Jacquets.
octobre 2019 : Le journal des 3, Le plan de travail, Carnet de bord de la classe verte, Nos textes libres, Du côté des autres classes.
Les enfants des Jacquets sont très heureux de vous faire partager leur monde à l'imagination débordante.
Venez découvrir leur quotidien riche en découverte et partage.
Bonne lecture…
Article de presse du 3 juin 2010
ls tentent d'éviter aux jeunes de basculer.
Fred, au milieu, discute avec des jeunes de la rue des Fougères qu'il connaît bien. S. POUZET / 20 MINUTES
PREVENTION - Dans le quartier Fougères, les éducateurs de rue suivent plusieurs centaines d'habitants...
Ils squattent le porche d'un immeuble de la rue des Fougères (20e) qu'ils ont rebaptisé «la passerelle» ou «le QG». Quand le groupe d'ados ou jeunes majeurs aperçoivent Fred, l'un des éducateurs de rue du quartier, ils sourient, lui serrent la main avec respect.
Frédéric Mignot est le responsable d'une des équipes parisiennes de la fondation Jeunesse Feu Vert, la plus importante association de prévention spécialisée à Paris. Cette forme d'éducation sociale et éducative fait l'objet aujourd'hui et demain de journées nationales en Ile-de-France (lire encadré).
Aller au devant des jeunes
«Le but des éducateurs est d'aller dans la rue au devant des jeunes en danger de marginalisation, d'échec scolaire, d'inadaptation, explique Fred. Qu'il s'agisse de délinquants ou de jeunes en bordure de délinquance, nous avons un travail de passeurs : nous tentons de faire le lien avec les dispositifs de droit commun comme l'ANPE, l'école ou même les institutions judiciaires.».
D'où une position parfois délicate à gérer: «Nous devons dire les choses sans complaisance ni complicité. Mais nous ne devons pas devenir des cons d'adultes comme les autres.» Présent depuis huit ans dans le quartier – «un entre-deux entre Paris et la banlieue» – Fred connaît beaucoup de familles, ce qui lui donne une vrai légitimité. «Moi et les quatre autres éducateurs connaissons environ 400 jeunes, faisons des activités avec environ 200 et en suivons 50 au quotidien.»
«S'il était venu en disant "je suis le chef", on lui aurait cassé la gueule mais il s'est intégré», fait valoir Abdelkrim, 18 ans. Lui comme ses potes sollicitent les activités sportives que Feu Vert organise à la campagne. Mais pas sans contre-partie. Les stages de ski, de rafting ou encore la participation financière pour décrocher le permis de conduire sont accordés uniquement aux jeunes qui participent à des chantiers éducatifs comme couper du bois, repeindre une pièce ou débroussailler.
Omar, 16 ans, adore: «On a besoin d'eux pour quitter le quartier. Sans Feu Vert, on péterait un câble. Là, on apprend d'autres choses sur la France, on voit d'autres horizons». Fred, lui, met en garde: «L'opinion publique nous attend sur la prévention de la délinquance. Mais notre boulot, c'est le long terme. Nous ne sommes pas des pompiers sociaux.»
Alexandre Sulzer
Chiffres
Près de 60 salariés de Jeunesse Feu Vert interviennent à Paris auprès des jeunes de 12 à 21 ans dans les 11e, 14e, 19e et 20e arrondissements. Au total, dans la capitale, 300 éducateurs suivent 16 000 jeunes via 16 associations spécialisées.